Tendinite de l’épaule

Définition

Il convient tout d’abord de définir ce qu’est une tendinopathie. Une tendinite est une modification de la structure d’un tendon qui peut être d’origine micro-traumatique ou liée à un rhumatisme inflammatoire ou à un vieillissement.

En ce qui concerne les problèmes liés à l’épaule, lorsque l’on parle de tendinite de l’épaule, on parle essentiellement de tendinite de la coiffe de rotateurs. La coiffe des rotateurs de l’épaule est un ensemble formé par plusieurs tendons, de quatre muscles, qui sont le sous-scapulaire, le sus-épineux, le sous-épineux et le petit rond. De l’omoplate au trochiter, la coiffe des rotateurs forme une couche musculo-tendineuse. Les muscles de la coiffe des rotateurs interviennent dans les mouvements actifs de l’épaule.

La tendinite de la coiffe des rotateurs n’existe pas, il existe une tendinopathie qui correspond à une modification de la structure du tendon. Ce dernier peut être irrité dans sa partie superficielle, profonde ou dans son épaisseur. Normalement le tendon conserve sa continuité, mais dans certains cas on peut arriver à une rupture tendineuse, ce qui causera une rupture de la coiffe des rotateurs

La tendinite de l’épaule correspond le plus souvent au tendon du sus-épineux, entraînant une inflammation du tendon du long biceps. Une tendinite peut apparaître à la suite de différentes causes, comme une activité physique ou professionnelle excessive, le tabagisme, des maladies métaboliques ou encore des facteurs anatomiques.

tendinite épaule

Traitement

Il faut tout d’abord réaliser une radiographie et une échographie, afin de confirmer et de préciser le diagnostic. Ces examens permettent de voir si il n’y a pas d’autres problèmes qui pourraient être liée à cette tendinite. C’est le cas par exemple d’une calcification, ou d’une rupture de la coiffe des rotateurs par exemple.

Il faut tout d’abord réaliser une radiographie et une échographie, afin de confirmer et de préciser le diagnostic. Ces examens permettent de voir s’il n’y a pas d’autres problèmes qui pourraient être liée à cette tendinite. C’est le cas par exemple d’une calcification, ou d’une rupture de la coiffe des rotateurs par exemple.

Si le diagnostic retenu est celui de conflit, il est possible que du fait de la douleur, il faudra limiter au maximum les mouvements d’élévation. Il devra donc rester au repos. Il lui sera également prescrit de anti-inflammatoires et des antalgiques. Il sera également possible de réaliser une infiltration sous acromiale. Enfin, des exercices de rééducation peuvent être aussi prescrit. Le patient bénéficiera de 20 à 30 séances de rééducation afin de recentrer la tête humérale.

L’indication chirurgicale est rare.</p<

Si le patient est jeune et sportif et présente un conflit postéro-supérieur, on peut lui proposer un traitement lui permettant de réapprendre les gestes sportifs. Si le traitement ne fonctionne pas, le chirurgien peut procéder à un débridement arthroscopique.
Enfin, le chirurgien peut effectuer une intervention consistant à réséquer la partie pathologique du tendon et réinsérer la partie saine dans l’os, si les douleurs persistent.

Chirurgie

L’acromioplastie permet de régulariser la face intérieure et du bec de l’acromion indiquée en cas de conflit entre la coiffe des rotateurs de l’épaule et l’acromion. Cette technique est réalisée sous arthroscopie.

L’acromioplastie permet de régulariser la face intérieure et du bec de l’acromion indiquée en cas de conflit entre la coiffe des rotateurs de l’épaule et l’acromion. Cette technique est réalisée sous arthroscopie. L’arthroscopie permet beaucoup d’avantages. En effet, grâce à cette technique il y a une limitation de perte de sang, et d’agresser les muscles. L’arthroscopie permet de réaliser plusieurs petites incisions et d’introduire une mini caméra, dite arthroscopie, dans l’une de ces incisions afin de réaliser les bons gestes.

Enfin, il est possible pour le patient de bénéficier d’une intervention chirurgicale consistant à réséquer une partie endommagée du tendon et réinsérer une partie saine dans l’os. Cette intervention nécessite une très grande motivation de la part du patient puisqu’il va devoir être très actif dans les suites post-opératoires.